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Ne le Dis à Personne, par Guillaume Canet

Revenons aujourd'hui sur le bilan de « Au Petit Film la Chance » du mois de Mai qui portait sur un film avec pour actrice principale Kristin Scott Thomas.

 

Carte d'identité :

  • Titre : Ne le Dis à Personne

  • Réalisateur : Guillaume Canet

  • Genre : Thriller

  • Date de sortie : 1er novembre 2006

  • Durée : 125 minutes

  • Nationalité : Française

  • Avec : François Cluzet, André Dussolier, Kristin Scott Thomas

 

Synopsis :


« Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu. Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image... le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot... ».

 

Pourquoi avoir choisi ce film :


Premièrement, parce que ce film me disait quelque chose de nom et qu'il m'évoquait du positif.

Ensuite parce que j'ai vu que le réalisateur était Guillaume Canet et qu'il avait reçu 9 nominations aux Césars dont 4 récompenses obtenues pour le meilleur réalisateur, le meilleur acteur pour François Cluzet que j'apprécie, la meilleure musique et le meilleur montage.

Et puis en observant le casting, j'ai constaté une série de grandes têtes du cinéma français qui m'ont fait pressentir un bon film.


« THRILLER – IT'S CLOSE TO MIDNIGHT... »


Vous comprendrez donc en lisant les raisons qui m'ont poussé au choix de ce film que je n'avais pas saisi qu'il s'agissait d'un thriller (encore – après m'être pourtant fait avoir avec Mystic River de Clint Eastwood). Je peux désormais confirmer que je n'aime vraiment pas ce genre cinématographique. Et le fait qu'il ait été adapté du roman éponyme d'Harlan Coben aurait dû me mettre la puce à l'oreille. N'appréciant ce genre ni en littérature ni au cinéma, le livre/film policier-thriller-à enquêtes-noir constitue pour moi une terrible source d'ennui. Pour vous dire, je préfère regarder les comédies romantiques !


J'espère sincèrement un jour découvrir un polar qui arrivera à me tenir en haleine, à me proposer une intrigue que j'aurais l'impression de ne pas avoir déjà vu dans les feuilletons télévisuels du début d'après-midi et propices au bon endormissement post-digestion. Et surtout, j'attends d'être surpris par un scénario qui ne soit pas prévisible et élucidé au bout des 5 premières minutes. Et clairement, les élucubrations pour savoir si c'est un tel qui a tué la femme de monsieur ou encore un autre, quelles étaient ses raisons, et comment a-t-il réussi à faire son coup pour disparaître pendant toutes ces années sans laisser de traces, ça me botte pas des masses. On a déjà assez de faits divers en lisant le journal chaque jour pour que ça n'ait plus grand chose d'exotique et de particulièrement fascinant.

Bon, j'arrête ma verve avant de vous paraître totalement aigri et que vous me preniez pour un vieux réactionnaire peu ouvert d'esprit et clairement arrêté sur ses idées.


DE DÉCEPTION EN DÉCEPTIONS


Le problème, c'est que mon désespoir ne s'en est pas arrêté en si bon chemin. La souffrance a continué à se faire de plus en plus intense parce que je supporte de moins en mois les films français que je trouve toujours beaucoup plus mièvres, moins crédibles et caractérisés par un manque cruel de sincérité, de profondeur et de dramatisme.


Les acteurs étaient vraiment bons, il est clair qu'il n'y a rien à en redire. Et j'aime tout particulièrement François Cluzet qui m'épate un peu plus à chaque fois que je l'aperçois à nouveau. Cependant, l'objectif de ce tirage consistait à découvrir la performance de Kristin Scott Thomas, qui joue finalement un rôle tout à fait secondaire et qui apparaît 10 minutes sur les deux heures du film, sans grande importance. Donc un immense échec.


KRISTIN SCOTT THOMAS


J'avais eu envie de mettre à l'honneur cette actrice que j'admire beaucoup en l'insérant dans notre liste de thèmes à aborder. J'ai eu énormément de mal à choisir parmi sa (très) longue filmographie. J'avais déjà eu l'occasion de constater ses talents en regardant Nowhere Boy il y a quelques années, un biopic sur John Lennon et sa jeunesse qui m'avait d’ailleurs énormément plu et dans lequel elle interprétait un rôle poignant. The English Patient, 9 fois oscarisé, m'avait également donné un aperçu de sa performance et avait participé à sa révélation avec une nomination en tant que Meilleure Actrice.


Et puis il y a aussi eu son rôle dans Bel-Ami qui fait vraiment parti, à mon sens, des scandales parmi les adaptations littéraires. Certes le livre de Maupassant me tenait à cœur et j'avais donc beaucoup plus de chances d'être déçu que d'être agréablement surpris, mais là on arrivait vraiment à un niveau de faiblesse assez énorme tout de même. Muriel vous en parle très bien dans son article à ce sujet. Je n'arrive plus trop à savoir si on l'a vu ensemble ou bien si on en a tout simplement parlé à posteriori, toujours est-il que l'on partage notre point de vue sur la médiocrité de ce long-métrage.


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FLORIAN

PARIS

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