Tag littéraire #3 - Les Sept Péchés Capitaux
J’ai eu l’occasion, lors de mes allers et venus sur la blogosphère, de tomber à plusieurs reprises sur ce tag des Sept Péchés Capitaux. Ayant toujours eu une certaine fascination pour cette thématique, j’ai décidé de l’appliquer à mon appréhension de la lecture.
Voici donc mes réponses aux questions :
AVARICE – Quel est ton livre le plus cher ? Le moins cher ?
J’ai davantage tendance à payer cher mes livres dans leur globalité que pour un seul ouvrage. Comme j’ai l’habitude d’acheter mes livres d’occasion, leur prix est généralement très inférieur au marché du neuf. Une des exceptions à la règle est l’encyclopédie Tout sur l’Art chez Flammarion que j’ai acheté en commençant mes études d’histoire de l’art et que je n’ai payé ‘’que’’ 29,90€’’ à la FNAC.
En parallèle, l’ouvrage pour lequel j’ai déboursé la plus modique somme doit probablement être Le Seigneur des Anneaux II – Les Deux Tours de Tolkien acheté chez Boulinier pour 20cts, issu d’une longue série d’achat à très bas prix.
COLÈRE – Avec quel auteur entretiens-tu une relation amour/haine ?
Ma nature pacifiste aurait tendance à vouloir dire que je n’entretiens pas de relation de haine envers quelque individu que ce soit. Cependant, si je me plie à la règle du jeu, je dirais que Lemony Snicket éveille en moi une passion débordante. L’auteur de Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire joue du mystère tout au long de l’intrigue de ses 13 merveilleux tomes, à tel point que les réponses tant attendues – et qui ne viennent pas souvent – donnent lieu à une frustration exceptionnelle. Cela dit, je ne peux qu’adorer son œuvre.
GOURMANDISE – Quel livre as-tu dévoré encore et encore sans aucune honte ?
Je ne sais pas si c’est l’ambivalence entre amour et haine qui m’a autant donné le goût de ces livres, mais il est indéniable que Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire est celui que j’ai le plus lu durant ma courte existence. Déjà parce que c’est une des œuvres qui a forgé ma révélation de ma passion pour la littérature. Deuxièmement, car le mystère qui en résulte donne à tout un chacun l’envie de revêtir la casquette du parfait détective pour en révéler les tenants et les aboutissants. Enfin parce que le plaisir que leur lecture me procure est sans fin - peut-être parce que l'édition originale de Nathan est magnifique - et que chaque moment à piocher dedans me donne à voir une approche nouvelle.
PARESSE – Quel livre as-tu négligé par paresse ?
Récemment, c’est l’ouvrage The Hunger Games de Suzanne Collins que j’ai mis de côté (bon, ok, que j’ai ‘’abandonné’’) en cours de route. Non pas que le récit ne m’ait pas plu ou que la difficulté de le lire en version originale ait pris le pas sur le plaisir ; mais parce que les films semblent tellement bien adaptés que sa lecture ne m’a rien apporté de complémentaire. Et puis aussi parce que, vous le comprendrez non sans mal, lire en anglais, c’est long.
ORGUEIL – De quel livre parles-tu le plus pour briller en société ?
Bien que mon caractère me fasse aimer « briller en société », la lecture n’a pour moi ni cet usage ou ni cette fin. Évidemment, lire permet de comprendre, de faire des découvertes qu’il est sympa de partager avec son entourage. Cela étant, je suis assez fier de pouvoir délivrer les connaissances apprises dans Faut-il Manger les Animaux de Jonathan Safran Foer, davantage dans une démarche pédagogique et didactique à l’égard du végétarisme que de pure vantardise.
LUXURE – Quels attributs trouves-tu séduisants chez un personnage masculin ? Chez un personnage féminin ?
Chez un personnage masculin, je suis très réceptif à son charme naturel, à ses capacités de séduction et au mystère duquel il s’entoure comme un masque qui le protège des regards extérieurs.
Chez un personnage féminin, c’est plutôt son intelligence et son énergie qui me captivent. Mais l’émotivité qu’elle dégage et le l’empathie qui l’accompagne me touchent outre mesure.
ENVIE – Quel livre aimerais-tu le plus recevoir en cadeau ?
Puisque j’ai souvent la fâcheuse manie d’acheter ce qui me fait plaisir par mes propres moyens, il peut sembler difficile pour quelqu’un de m’offrir un cadeau. En matière de littérature, ce constat n’est qu’à moitié vrai dans la mesure où j’achète effectivement beaucoup de ma propre initiative, mais je n’ai pas la capacité financière ou l’espace pour entreposer mes innombrables envies littéraires. Pour qui souhaiterait me faire un cadeau livresque, je lui conseillerais dans un premier temps de regarder mes listes d’envie Amazon ou ma Wish-List sur Livraddict.
Mais s’il faut m’en choisir un, là, tout de suite, je suppose que ce serait Dessin en décoration intérieure de Karine Mazeau, à paraître le 26 octobre 2017 chez Eyrolles.
N'hésitez pas à répondre au questionnaire en commentaires ou à partager sur votre propre support pour faire découvrir à vos amis. Muriel, c'est à toi !
